Je pense aussi, si petit et en plein champs, je dirais aussi campagnol. Elle a vraiment les postures de chasses. Tant que ces ailes sont ouvertes c'est que le campagnol est vivant...
Des les premières photos, buse sur un arbre, les arbres sont recouvertes de gui.
Les graines, disséminées par les oiseaux,
restent collées sur le support grâce à la viscine qui durcit à l'air libre.Deux oiseaux amateurs de baies de
gui, la fauvette et la grive. La fauvette se nourrit de la partie sucrée
et se débarrasse de la graine et des téguments en essuyant son bec sur la
branche, tandis que la grive avale les baies entières et rejette dans
ses fientes les graines et les téguments.
Pierre Déom, La Hulotte, n°48
Deux
oiseaux amateurs de baies de gui, la fauvette et la grive. La fauvette
se nourrit de la partie sucrée et se débarrasse de la graine et des
téguments en essuyant son bec sur la
branche, tandis que la grive avale les baies entières et rejette dans
ses fientes les graines et les téguments.
Pierre Déom, La Hulotte, n°48
Les graines de gui contiennent un à quatre embryons chlorophylliens (deux le
plus souvent), possédant deux cotylédons, un méristème
caulinaire et un hypocotyle terminé par une région renflée,
méristématique. Le tout est entouré par un albumen chlorophyllien, riche en amidon, permettant la survie de la
plantule jusqu'au développement du système d'absorption
dans les tissus de l'hôte.
Les graines mûres germent dès que
les conditions externes sont favorables, sans aucun signal chimique
provenant de l'hôte. De ce fait, elles sont capables de germer
sur n'importe quel substrat, y compris des substrats
inertes comme une plaque de verre ou une
branche morte.
Germination des graines de gui et
début de fixation sur l'hôte.
Georges Sallé
La prolifération cellulaire localisée dans
le méristème primaire de l'extrémité renflée de l'hypocotyle permet le
développement de cet organe. Lorsque l'extrémité renflée de
l'hypocotyle entre en contact avec une branche hôte, elle s'aplatit et
se transforme en un cône de fixation dont les cellules prolifèrent
activement et pénètrent dans les tissus de l'hôte à la manière d'un
coin.
Cet organe particulier est à l'origine des trois
composantes du système d'absorption du gui également appelé système
endophytique.Cône de fixation. Ce stade marque la
fin de la vie autotrophe de la graine de gui..
Dagmar Nierhaus-Wunderwald, la revue "Notice pour le praticien" 1997
A partir du coin de pénétration, un suçoir primaire
se met en place.
Il traverse radialement le périderme, le parenchyme cortical ainsi que le
liber de l'hôte pour atteindre finalement le bois. Ensuite, des cordons
corticaux, qui sont des expansions latérales, parcourent
longitudinalement l'écorce des branches. Enfin, des suçoirs secondaires
se développent radialement dans le bois de l'hôte. Noter que l'ensemble
du système endophytique est chlorophyllien.
Pendant ce temps, la partie
aérienne du parasite se développe en mettant en place deux feuilles
opposées par an. La floraison des rameaux du gui ne débute que quatre à
cinq années après la fixation.