Les dents : L'éléphant a seulement 4 dents de trente cm. Sa denture se compose d'incisives et de molaires. Les incisives supérieures sont appelées "les défenses". Un mâle d'Afrique détient le record de la plus longue et la plus lourde défense (3,48 m et 117 kilos). Ses longues dents lui servent d 'armes pour attaquer ou pour se défendre.
La trompe: Une trompe contient 40 000 muscles qui rend la trompe très puissante et très flexible. Avec elle, il peut sentir, porter sa nourriture à sa bouche, aspirer l'eau ( 7 ou 8 litres à la fois). La trompe de l' éléphant d'Afrique comporte à son extrémité 2 trous qui lui servent à aspirer sa nourriture, alors que l'éléphant d'Asie n'en a qu' un.
Les oreilles: Les oreilles de l'éléphant lui servent d'éventails pour créer de l'air sur son corps.
Les pieds : Gros pieds tenant son corps et lui permet d'avancer sans bruit.
Le Guépard, son corps musclé ressemble à celui d'un lévrier : il est svelte, presque maigre, avec de très longues pattes. Sa poitrine est profonde et sa taille étroite. Les os sont légers et la colonne vertébrale, extrêmement flexible, lui permet de projeter ses membres postérieurs très loin et, ainsi, de courir très vite 110 km/h en moins de 500 mètres, qu'il ne tient pas plus de 20 secondes.
La peau du guépard était autrefois perçue comme symbole de richesse.
Aujourd'hui, le guépard a une importance économique croissante dans l'écotourisme. On le trouve également dans les zoos. Des bénéfices sont également tirés de la commercialisation des petits des guépards comme animaux de compagnie. Les jeunes guépards sont achetés illégalement car les lois interdisent la propriété individuelle d'animaux sauvages menacés d'extinction.
Les guépards étaient auparavant chassés car de nombreux agriculteurs estimaient qu'ils constituaient une menace pour le bétail. L'espèce étant menacée, de nombreuses campagnes ont été lancées pour tenter de concilier l'approche des fermiers et le souhait de protection des guépards.
Les gouvernements des pays où le guépard vit en liberté essayent de modifier l’opinion publique quant au guépard : il n’est pas nuisible si on apprend à vivre avec lui, sa conservation est nécessaire pour l’équilibre écologique.
En outre, le gouvernement namibien est épaulé par la Cheetah Conservation Fund (CCF), qui travaille à prévenir les populations et à aider les fermiers à mieux vivre avec le guépard et ainsi à minimiser leur perte de bétail.
Les oryx algazelles de Libye chassés pour leurs cornes, sont proches de l'extinction. Autrefois ils occupaient tout le désert Sahara en Égypte, aujourd'hui cette espèce est éteinte à l'état sauvage.
Des projets et actions de réintroduction sont toutefois en cours dans des parcs nationaux du Maroc et de Tunisie, à l'image de ce qui s'est fait avec l'Oryx d'Arabie au Proche-Orient.
Il est étonnant de savoir que cette espèce au bord de l'extinction à l'heure actuelle avait été domestiquée chez les anciens égyptiens, et qu'elle s'élève facilement en captivité, y compris dans les zoos européens (à l'heure actuelle, les zoos rassemblent près d'un millier de têtes, dont la moitié en Europe).
L’Ours noir (Ursus americanus) ou Baribal est l’ours le plus commun en Amérique du Nord.
Avant l’arrivée des Européens, les Amérindiens chassaient l’ours pendant l’hiver, profitant de la période de dormance. L’animal leur fournissait de la viande, de la graisse et de la fourrure. Les guerriers portaient des colliers de griffes autour de leur cou ; par superstition, ils ne prononçaient jamais son nom et le chasseur devait demander pardon avant de tuer un ours. L’art Amérindien représentait cet animal vénéré sur les totems. Au cours de certaines cérémonies, ils pratiquaient la danse de l’ours. À la fin du xviie siècle, la Compagnie de la Baie d’Hudson encourageait les Amérindiens à faire le commerce des fourrures d’ours : ils échangeaient des couvertures de laine contre des peaux d’ours noirs.
L’Ours noir fut également chassé pour confectionner les célèbres chapeaux de la garde britannique et de certains régiments de l’armée canadienne et de l’armée britannique. L’utilisation de la fourrure des ours pour ces couvre-chef, des animaux tués dans des collisions avec des automobiles ou des prises de chasse, est critiquée par des associations de protection des animaux comme PETA. Des essais de chapeaux en fourrure synthétique ont été réalisés. Enfin, les pattes et la bile du plantigrade sont aujourd’hui encore très recherchées en Asie : un gramme de bile, utilisée dans la pharmacopée chinoise, coûte 155 dollars...
L’Ours noir américain est protégé par la loi dans plusieurs États américains du Sud comme la Louisiane, le Mississippi ou le Texas. Tuer illégalement un ours noir est puni par une importante amende et une peine de prison.