Lu dans les infos:Communication originale ICI
Pour synthétiser la chose, voici le résumé que je vous propose:
En FRANCE métropolitaine, La situation s’améliore pour une majorité d’oiseaux bénéficiant de mesures de protection, à la différence des espèces communes.Les oiseaux utilisent une grande variété d’habitats naturels et sont directement affectés par les perturbations des écosystèmes. Les effectifs d’un grand nombre d’espèces ont décliné tout au long du XXe siècle ; plus du quart de celles nichant en France métropolitaine sont actuellement considérées comme menacées. À partir de la fin des années 1980, les effectifs de certaines espèces bénéficiant de mesures de conservation et de protection se sont améliorés. À l’inverse, un grand nombre d’espèces dites « communes » continuent de régresser… La France métropolitaine compte 287 espèces d’oiseaux nicheurs réguliers. 234 d’entre elles bénéficient à ce jour d’un suivi suffisant pour analyser les tendances de leurs effectifs. Après une baisse de 1989 à 2001, une amélioration s’est amorcée, principalement par l’augmentation des effectifs des espèces protégées et l’arrivée de nouvelles espèces nicheuses récemment installées sur le territoire français.
La tendance finale reste cependant négative de 1989 à 2009 avec une chute de 12 %.L’intensification des pratiques agricoles et la régression des prairies naturelles sont responsables du déclin de
nombreuses espèces. Les pollutions et la surpêche fragilisent les espèces marines et des rapaces sont encore victimes d’empoisonnements. Le changement climatique déplace l’aire de répartition de nombreux passereaux nicheurs vers le Nord. Cinq espèces ont déjà disparu, ou ne nichent plus sur le territoire métropolitain (traquet rieur, grande outarde, pluvier guignard, érismature à tête blanche, sarcelle marbrée), 11 sont en danger critique d’extinction (vautour moine, grue cendrée, pingouin torda…) et 20 sont en danger (flamant rose, cigogne noire, goéland railleur…).
Les espèces communes (en bleu sur la figure en dessous) diminuent de façon lente, mais de façon constante...
Leurs effectifs ont globalement diminué de 14 % de 1989 à 2009, ce qui dans leur cas exprime la disparition
d’un très grand nombre d’individus. L’analyse des tendances par type de milieux indique un recul de 25 % pour les espèces spécialistes des milieux agricoles (comme le faucon
crécerelle et la buse variable), de 21 % pour les espèces des milieux bâtis et de 12 % pour les espèces des habitats forestiers. À l’inverse, les effectifs des espèces généralistes sont en augmentation de 20 % sur la période 1989-2009.